le fondateur de l'aikido

Morihei Ueshiba est né en 1883 en plein dans cette période de transformation.
De constitution fragile, son père lui fait pratiquer très tôt le sumo, lequel lui donnera la passion des arts martiaux.
Dès son adolescence, il consacrera sa vie à leur étude, passant de techniques à mains nues au maniement des armes.

Au terme de ces longues années de travail, ses pairs le considéreront comme un des derniers experts en arts martiaux traditionnels.

Vers 1925, il créé la première mouture de ce qui sera l'Aikido.

Morihei Ueshiba décède en 1969, laissant derrière lui de nombreux élèves qui participeront à l'essor de l'aïkido à travers le monde.
Nombreux sont les français, qui dès les années 60, iront se former au Japon, auprès d'O'Sensei pour les plus anciens, de son fils et de ses élèves pour les suivants.

Le principe fondamental : ne pas s'opposer

L'idée majeure en Aïkido est de rendre inefficace l'action de l'adversaire, en ne cherchant pas à s'opposer à cette action. Toute attaque dirigée contre soi est esquivée, et amplifiée afin d'accroitre le déséquilibre de l'attaquant, pour au final (celui-ci n'ayant plus la possibilité de réattaquer) le remettre à sa place sans violence.
Less déplacements sont très importants : circulaires, sphériques, tourbillonnants, auxquels s'ajoutent des changements de direction, de rythme, de sens.

Les chutes en Aikido

Pour le non-pratiquant, l'apparente facilité pour TORI (celui qui fait le mouvement) à faire chuter UKE (celui qui attaque) crée une impression de danse, d'accord préalable entre les deux partenaires ; et effectivement, il y a accord, car il y a l'Aïkido que l'on pratique sur le tapis, et l'Aïkido que l'on serait amené à pratiquer pour se défendre.
Cette apparente facilité est liée, dans le cadre d'un jeu de rôle, redisons-le, à la nécessité pour l'attaquant de chuter au moment précis afin de préserver son intégrité physique, car ce jeu va prendre de l'intensité, et flirter au plus près avec une réalité éventuelle.

Au fur et à mesure de la pratique, les pratiquants s'aguerrissent, se musclent en souplesse, prennent de la condition physique et développent des perceptions extrêmement fines. UKE travaille à suivre l'action de TORI sans anticiper, TORI à gérer l'attaque de UKE pour l'amener à la chute.
Par ce travail, tous les deux gagnent en puissance, ce qui doit permettre au TORI de libérer son geste sans craindre de blesser UKE.
L'apprentissage de la chute en Aïkido est donc fondamentale : sans elle, rien de possible.
Et parrallèlement à sa nécessité, l'effet bénéfique immédiat est l'évacuation des tensions accumulées, tant pour UKE que pour TORI